Volume d’envoi emailing : pourquoi plus d’envois ne signifie pas toujours plus de résultats ?
Faut-il envoyer plus d’emails pour obtenir plus de résultats ? Pas si simple. Un volume trop élevé peut fatiguer votre audience, ruiner votre délivrabilité et faire chuter vos performances. Cet article vous aide à trouver le bon équilibre entre fréquence et efficacité, en analysant les signaux d’alerte (désabonnements, plaintes, taux d’ouverture…) et en identifiant les facteurs clés pour ajuster votre stratégie. Grâce à des outils comme Splio, Mailchimp ou Brevo, vous apprendrez à piloter votre volume d’envoi avec finesse. Objectif : envoyer plus intelligemment, pas plus souvent. Chez MO&JO, on vous accompagne pour que chaque email compte.

Vous vous demandez combien d’emails envoyer par semaine, par mois, ou par campagne pour obtenir des résultats sans lasser votre audience ?
Vous n’êtes pas seul. Pour beaucoup de responsables marketing, le volume d’envoi emailing est une équation délicate à résoudre : augmenter la fréquence pour maximiser les opportunités… au risque de fatiguer les abonnés, ou lever le pied pour préserver l'engagement… au risque de devenir invisible.
Il s’agit d’un KPI de performance de l’envoi avant diffusion de la campagne emailing. Et si “plus” ne signifiait pas toujours “mieux” ?
Cet article vous aide à poser un diagnostic précis et à mettre en place une stratégie d’envoi d’emails efficace, mesurée, et durable.
L'objectif : comprendre comment déterminer le bon volume d’envoi, éviter les pièges classiques et améliorer vos performances grâce à des outils et des stratégies concrètes.
Chez MO&JO, agence emailing, nous vous aidons à construire une stratégie d’envoi sur-mesure : segmentation, cadence optimisée, contenus personnalisés et outils adaptés.
En Bref
- Comment savoir si j’envoie trop d’emails ? Surveillez les signaux comme la baisse du taux d’ouverture, l’augmentation des désabonnements et les plaintes pour spam.
- Pourquoi trop d’envois nuisent-ils à la performance ? Un excès d’emails fatigue votre audience, détériore votre réputation d’expéditeur et réduit la délivrabilité.
- Quels sont les facteurs clés pour définir la bonne fréquence d’envoi ? Tenez compte de la taille et de la qualité de votre liste, du comportement de vos destinataires, de vos objectifs et des performances passées.
- Quels sont les meilleurs outils pour piloter votre stratégie d’envoi ? Les 3 plus performants sont : Splio, Mailchimp et Sendinblue, pour segmenter, tester et adapter la cadence d’envoi.

Volume d’envoi emailing : de quoi parle-t-on vraiment ?
Avant de rentrer dans le vif du sujet, mettons-nous d’accord sur les termes. Le volume d’envoi emailing, ce n’est pas simplement la fréquence d’envoi, ni le nombre de campagnes envoyées chaque mois.
C’est l’ensemble des emails envoyés multiplié par le nombre de destinataires. Autrement dit, c’est le flux global d’emails que vous générez.
1. Volume vs Fréquence : une distinction essentielle
Vous pouvez envoyer 10 emails par mois à 100 personnes, ou 2 emails par mois à 10 000 destinataires. La fréquence reste faible dans les deux cas, mais le volume est radicalement différent.
Pourquoi c’est important ? Parce que ce volume a un impact direct sur :
- Le taux de délivrabilité de vos messages : plus vous envoyez, plus vous risquez d’être perçu comme spammeur si vous n’êtes pas pertinent.
- La réputation de votre domaine : les filtres anti-spam analysent le comportement de vos envois sur le long terme.
- L’engagement de vos abonnés : un volume mal calibré peut vite mener à une baisse des taux d’ouverture et à une hausse des désabonnements.
- Le volume d’emails aboutis : tous vos emails ne vont pas forcément en boîte de réception, ils peuvent se trouver dans les onglets promotions, spam, etc…
💡Note MO&JO : La fréquence d’envoi joue énormément sur la délivrabilité.
2. Volume, Masse, Pression marketing : attention aux amalgames
Le terme “envoi de masse” est souvent perçu négativement. À juste titre.
Un envoi massif non ciblé, sans personnalisation ni segmentation, est rarement performant. Ce n’est pas le volume élevé en soi qui est problématique, c’est le manque de finesse dans la stratégie qui l’accompagne.
Pour que le volume joue en votre faveur, il doit être maîtrisé, justifié et adapté à la maturité de votre base, à vos objectifs de campagne, au comportement réel de vos destinataires, aux habitudes et aux fréquences d’envoi.
L’illusion du “plus c’est mieux” : quand cela devient contre-productif
On pourrait croire qu’en augmentant la cadence, on augmente mécaniquement les résultats : plus d’emails = plus de chances de clics, de ventes, de conversions. Ce raisonnement, bien que intuitif, est une fausse bonne idée.
1. Les premiers signes d’un volume mal maîtrisé
Quand vous augmentez le nombre sans stratégie :
- Vos taux d’ouverture chutent. Vos emails passent inaperçus ou finissent directement dans les spams.
- Vos taux de clics s’érodent, signe d’un désintérêt croissant.
- Les désinscriptions grimpent en flèche : vos contacts se sentent harcelés.
- Votre réputation d’expéditeur se dégrade, impactant votre délivrabilité à long terme.
- Vos taux de plaintes augmentent ce qui impacte directement votre réputation d’expéditeur.
Les filtres anti-spam sont de plus en plus intelligents. Si vous envoyez trop d’emails à des gens qui n’interagissent pas, vous êtes rapidement identifié comme un expéditeur “bruyant”, voire toxique.
2. Le piège de la pression marketing
Envoyer trop d’emails, c’est aussi prendre le risque d’user votre base de données. On parle ici de fatigue marketing : vos abonnés reçoivent trop de messages, trop souvent, et finissent par se désengager.
Et une base fatiguée est difficile à réactiver. Chaque envoi devient alors moins rentable, même si le volume reste élevé.
Ce qu’il faut retenir : Le volume n’est pas un indicateur de performance. C’est un levier, mais il doit être équilibré avec finesse. Votre objectif : trouver le point de bascule à partir duquel vos campagnes cessent d’être efficaces.
Les 5 facteurs clés pour définir votre volume d’envoi optimal
Il n’existe pas de “volume idéal” universel. En revanche, il y a des variables incontournables à prendre en compte pour ajuster votre stratégie à votre audience et à vos objectifs
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1. La taille et la qualité de votre base de données
Plus votre base est large, plus le nombre d'envois peut être élevé… à condition qu’elle soit propre et engagée.
Les adresses dormantes, inactives ou mal qualifiées faussent vos KPIs et plombent vos performances.
Un envoi massif à une liste inactive peut ruiner votre réputation d’expéditeur en augmentant les bounces email. Mieux vaut une liste réduite mais qualifiée.
💡Conseil MO&JO : nettoyez régulièrement votre base. Segmentez entre actifs, inactifs et nouveaux contacts pour adapter la pression marketing.
2. Le type de campagnes envoyées
Une newsletter mensuelle ne génère pas le même impact qu’une campagne de relance ou qu’un envoi promotionnel.
Chaque type de message a un rythme naturel. Adapter le volume à la finalité du message est essentiel.
💡Conseil MO&JO : variez vos formats et cadences selon les besoins (info, promo, contenu inspirationnel).
3. Le comportement des destinataires
Analysez comment vos contacts interagissent avec vos emails : ouvrent-ils régulièrement ? Cliquent-ils ? Se désabonnent-ils après un pic d’envois ?
Le comportement utilisateur est un indicateur fiable pour ajuster la pression.
💡Conseil MO&JO : utilisez des outils de scoring ou des segments dynamiques pour différencier l’envoi selon l’engagement.
4. Les objectifs business
Campagne d’acquisition, nurturing, lancement produit, fidélisation… à chaque objectif correspond une stratégie de volume spécifique. Un plan trop agressif peut être contre-productif, même avec une bonne base.
💡Conseil MO&JO : faites correspondre le volume au cycle de vie client et à l’intensité marketing de la période.
5. Les performances historiques de vos campagnes
Vos statistiques passées sont vos meilleurs alliés : taux d’ouverture, clics, désabonnements, plaintes… Ces données vous aident à détecter les seuils de saturation.
💡Conseil MO&JO : mettez en place un reporting simple mais régulier, et testez des variations de volume pour trouver votre “sweet spot”.
Comment ajuster votre stratégie d’envoi sans sacrifier la performance ?
Une fois que vous avez défini un nombre d’envoi “raisonnable”, l’enjeu suivant est de l’optimiser sans provoquer de rejet. Vous voulez envoyer plus, mais mieux.
Voici comment affiner votre stratégie sans perdre vos abonnés :
1. Mettez en place une stratégie de test A/B
La meilleure manière de connaître le bon volume, c’est encore de tester différentes fréquences :
- Même contenu, mais envoyé à des segments différents à 24h ou 48h d’écart.
- Variations sur le nombre d’envois par semaine sur deux groupes similaires.
- Test de réactivité après 2, 3 ou 4 emails dans le mois.
À surveiller : les taux d’ouverture, de clic, de désabonnement, et les conversions directes. Ces indicateurs vous montrent rapidement si vous êtes dans la zone de confort ou dans la saturation.
2. Suivez les bons KPIs pour piloter avec précision
Un volume mal piloté, c’est comme naviguer sans boussole. Voici les KPIs indispensables :
- Le taux d’ouverture : baisse = fatigue ou manque de pertinence.
- Le taux de clic : bon indicateur de l’intérêt réel.
- Le taux de désabonnement : monte en flèche ? Vous en faites trop.
- Le taux de plaintes (spam) : le signal d’alarme par excellence.
- Le taux de réactivité (clics / ouvertures) : plus fiable que les taux bruts.
💡Conseil MO&JO : ne regardez jamais un KPI isolé. Analysez toujours les tendances croisées sur 2 à 3 campagnes minimum.
3. Adoptez une pression marketing intelligente
Définissez une pression maximale par utilisateur. Par exemple : pas plus de 2 emails marketing par semaine.
Certaines plateformes permettent de programmer automatiquement des seuils d’envoi par contact.
Et si un utilisateur interagit peu ou pas, réduisez la fréquence. À l’inverse, un abonné actif peut recevoir davantage sans se désengager.
Définissez une limite d’envoi par destinataire (ex : 2 campagnes par semaine maximum) pour éviter la sursollicitation et maintenir l’intérêt de votre audience.
Les meilleurs outils pour suivre et gérer votre volume d’envoi
De plus en plus de solutions d'envois développent un module de pression marketing. Cela devient indispensable de le prendre en compte.
Avoir la bonne stratégie, c’est bien. Avoir les bons outils pour la piloter, c’est mieux. Voici une sélection de solutions professionnelles (payantes) pour maîtriser votre volume d’envoi.
1. Splio
Un logiciel marketing omnicanale française, orientée CRM et fidélisation.
Fonctionnalités utiles :
- Règles de pression marketing personnalisables.
- Segmentation comportementale avancée.
- Dashboard clair pour le suivi des performances d’envoi.
Idéal pour les marques qui souhaitent industrialiser tout en gardant une logique personnalisée.
2. Mailchimp
Outil mondialement connu, adapté aux PME comme aux grandes structures.
Fonctionnalités pertinentes :
- Tests A/B automatisés sur les fréquences.
- Rapports d’engagement très visuels.
- Recommandations d’envoi basées sur l’historique.
Parfait pour débuter ou professionnaliser ses campagnes avec un bon niveau de pilotage sans complexité.
3. Sendinblue (devenu Brevo)
Une solution française robuste, très axée sur la délivrabilité.
Points forts :
- Gestion fine du timing et du volume d’envoi.
- Possibilité de définir des “scénarios intelligents”.
- Centre de préférences intégré pour vos abonnés.
Pour les équipes qui veulent automatiser tout en gardant la main sur les réglages.
💡Astuce MO&JO : utilisez les outils pour créer des segments dynamiques, basés sur l’engagement, pour adapter le volume par utilisateur et non en masse. C’est là que se joue la performance durable.
Études de cas : quand la stratégie d’envoi fait la différence
On parle souvent de bonnes pratiques, mais rien ne vaut des résultats concrets pour illustrer l’impact d’une stratégie emailing bien calibrée.
Voici trois études de cas fiables qui démontrent comment un bon dosage du volume d’envoi peut transformer la performance des campagnes.
Cas 1 : Doggyloot - une segmentation par profil canin
👇 Le contexte :
Doggyloot, une entreprise spécialisée dans les produits pour chiens, a mis en place une stratégie de segmentation basée sur la taille des chiens de ses clients (petits, moyens, grands). Cette segmentation a permis d'adresser des offres plus pertinentes à chaque segment.
La stratégie mise en œuvre :
- La segmentation comportementale : les clients ont été classés selon la taille de leur chien, permettant une personnalisation des offres.
- La personnalisation des emails : les messages ont été adaptés pour correspondre aux besoins spécifiques de chaque segment.
- L’automatisation des campagnes : des emails ont été envoyés automatiquement pour des occasions spéciales, comme les anniversaires des chiens.
🏅Les résultats obtenus :
- Le taux d'ouverture : 28,1 % pour les emails personnalisés.
- Le taux de clics : augmentation de 750 % par rapport à la moyenne de l'équipe.
- L’impact sur les revenus : ces campagnes ont contribué jusqu'à 16 % du chiffre d'affaires quotidien.
Les enseignements clés :
- La segmentation fine et la personnalisation augmentent significativement l'engagement des clients.
- Les campagnes automatisées pour des événements spécifiques renforcent la relation client et stimulent les ventes.
Sources : MarketingSherpa
Cas 2 : Eventful - la réactivation des abonnés inactifs avec personnalisation
👇 Le contexte :
Eventful, une plateforme de billetterie événementielle, a cherché à réengager ses utilisateurs inactifs en personnalisant ses communications en fonction des préférences musicales des utilisateurs.
La stratégie mise en œuvre :
- L’analyse comportementale : Identification des artistes préférés de chaque utilisateur.
- La personnalisation des newsletters : Envoi de recommandations d'événements basées sur les goûts musicaux individuels.
- Les alertes personnalisées : Mise en place d'un système d'alertes pour informer les utilisateurs des événements correspondant à leurs préférences.
🏅Les résultats obtenus :
- Le taux de clic : augmentation de 97 %.
- La réactivation des utilisateurs inactifs : multipliée par 4.
Les enseignements clés :
- La personnalisation basée sur les préférences individuelles est un levier puissant pour réengager les utilisateurs inactifs.
- Les communications ciblées renforcent l'engagement et augmentent la pertinence perçue par les utilisateurs.
Sources : Selzy
Cas 3 : Agricen - optimiser les timing d’envoi via IA
👇 Le contexte :
Agricen, une entreprise spécialisée dans les solutions agricoles, a collaboré avec Prism Global Marketing Solutions pour améliorer la performance de ses campagnes email en optimisant le moment de l'envoi grâce à l'intelligence artificielle.
La stratégie mise en œuvre :
- L’utilisation de l'IA : Intégration de l'outil Seventh Sense avec HubSpot pour analyser les comportements d'ouverture des emails.
- L’optimisation du moment d'envoi : Envoi des emails au moment où chaque destinataire est le plus susceptible de les ouvrir.
- La gestion de la charge d'envoi : Échelonnement des envois pour éviter les pics de trafic et améliorer la délivrabilité.
🏅Les résultats obtenus :
- Le taux d'ouverture : Augmentation de 93 %.
- Le taux de clics : Augmentation de 55 %.
- Le taux de bounce email : Réduction de 26 %.
- Le taux de désabonnement : Réduction de 14 %.
Les enseignements clés :
- L'optimisation du moment d'envoi basée sur l'IA améliore significativement les performances des campagnes email.
- Une gestion intelligente de la charge d'envoi contribue à une meilleure délivrabilité et à une expérience utilisateur améliorée.
Sources : Simple Machines Marketing, Bloomreach, 24PM, Emarsys
Ici, l’entreprise n’a pas réduit le volume, elle l’a optimisé intelligemment dans le temps, pour ne pas saturer sa base.
Ces cas montrent que le volume n’est pas une simple variable quantitative : c’est un levier qui doit être ajusté au contexte, au contenu et au comportement des utilisateurs.
Nos conseils pour augmenter le volume sans saturer votre audience
Augmenter le volume d’envoi peut être bénéfique, à condition d’éviter le syndrome du matraquage.
Voici des conseils actionnables pour scaler vos envois sans abîmer votre réputation ni fatiguer vos abonnés.
1. Mettez en place un centre de préférences
Laissez vos abonnés choisir :
- Le type de contenu qu’ils souhaitent recevoir
- La fréquence d’envoi (hebdo, bi-mensuel, mensuel…)
Vous améliorez la satisfaction tout en segmentant naturellement votre base selon l’appétence à la réception d’emails.
2. Adaptez la fréquence à l’engagement
Tous vos contacts ne réagissent pas de la même façon. Un contact actif peut recevoir 2 ou 3 emails par semaine.
Un inactif ? Peut-être 1 par mois, ou une campagne de réengagement spécifique.
Utilisez des scores d’engagement pour piloter dynamiquement la fréquence.
3. Renforcez la valeur perçue de vos contenus
Plus vous envoyez, plus vos emails doivent mériter d’être ouverts. Pensez “contenu utile” avant “contenu promotionnel” :
- Des guides pratiques
- Des retours d’expérience client
- Des offres personnalisées
- Des actualités exclusives
Le bon contenu au bon moment > plus de contenu sans intention.
4. Introduisez des “temps morts”
Laissez respirer votre audience est parfois la meilleure stratégie. Planifiez des pauses après des campagnes intenses (ex : soldes, fêtes). Vous réduisez la fatigue et augmentez la performance sur le long terme.
Le mot de la fin
Augmenter le volume d’envoi n’est pas une stratégie en soi. Ce qui compte, c’est de savoir pourquoi vous le faites, pour qui, et comment. (Cela peut aussi être temporaire comme pendant les soldes).
Un volume mal maîtrisé vous expose à une chute d’engagement, une dégradation de votre réputation, et une perte de revenus.
À l’inverse, un volume adapté, piloté et segmenté vous permet de :
- Rester visible sans être intrusif
- Maximiser la performance de vos campagnes
- Renforcer la relation avec votre audience
La clé ? Tester, mesurer, ajuster. Il n’y a pas de formule magique, mais il existe des stratégies et des outils pour piloter intelligemment votre volume d’envoi.
Contactez MO&JO pour définir la cadence idéale, optimiser vos campagnes et maximiser l’impact de vos emails sans épuiser votre audience.

A propos de l’auteur
Fabien
Fabien, consultant CRM chez MO&JO, est un expert en marketing automation et en fidélisation par email. Avec son expertise, il éclaire chaque projet et accompagne nos clients vers des stratégies CRM performantes et efficaces.